• 17 janvier 2017

    Me voilà partie pour mon aventure ! Je décide de l’écrire à partir de ce carnet à l'attention de mon cher oncle !

     

    Ma voiture était prête, il ne me restait qu’à mettre un peu d’essence. J’avais préparé un sac, ou j’avais mis quelques affaires primaires. Je l’avais fait le plus léger possible pour qu’il soit facile à transporter et qu’il ne m’encombre pas. Je pris un café et une tartine de confiture, puis très rapidement je pris la route. J’étais excitée et impatiente d’arriver à ma destination.

    Pour arriver chez mon oncle la route était longue, j’avais donc préparée quelques albums de Pink floyd  pour que le temps passe plus vite. Sur la route je pensais à beaucoup de  choses : j’attendais l’arrivée avec impatience, le moment où je pourrais découvrir un  monde dont j’ai toujours rêvé. Le paysage défilait sous mes yeux et mes pensées se mélangeaient. Si je faisais tout ça c’est que la raison était bonne et que je croyais en cette expérience.

    Au bout de 4 heures de route, me voilà arrivée ! Le vent soufflait, les nuages se bataillaient. Au loin je voyais la grange ou se trouvait le livre dont il m’avait parlé. Alors je me suis délicatement approchée de la bâtisse, pas à pas. Un léger frisson me parcourra le corps… Mon oncle était absent et je m’introduisais chez lui, cela me mettait mal. L’immense porte de la grange m’impressionnait, elle faisait quatre fois ma taille. Alors je tendis mon bras et attrapa doucement la poignet.  Je tirai la porte vers moi et l’odeur de la grange vint me caresser les narines.

    Je rentrai timidement à l’intérieur et cherchai directement l’objet qui occupait mes pensées. Il y avait un tas de choses ici, et très peu de lumière. . La poussière se baladait et le petit rayon lumineux qui sortait de la porte éclairait vaguement. Je faisais attention où je posais mes pieds et j’observais les moindres coins. Après quelques  minutes de recherche, je tombai sur un coffre. Des cordes très solides l’entouraient et le maintenaient. Je décidai de prendre une petite hache et découpai les cordes en faisant attention de ne rien abîmer. Je les démêlai et ouvris cette énorme boîte en bois. Je fouillai dans le bazar qui s’y trouvait, et là posé devant moi, se découvrait le livre.  Il était exactement comme je l’avais imaginé petite. Je me précipitai à lire les première lignes, tout cela me rappelait mon enfance  et me transportait dans le passé. Cette pensée me redonna le sourire et la joie de vivre. Mon cœur battait de plus en plus fort et mes yeux zigzaguaient rapidement de gauche à droite. Je dévorais les mots et sentais la curiosité me dévorer,  je voulais toujours savoir ce qu’il  se passait, page après page.  J’avais une impression que le temps s’accélérait devant moi, puis une grande rafale de vent fit tourner les pages toutes seules et le livre me sauta à la figure.

    Voilà mes derniers souvenirs avant de me réveiller dans mon lit.

    Sur le coup je ne savais pas où j’étais, tout me paraissait étrange comme si j’avais rajeuni d’une vingtaine d’années. Au moment où mes pieds ont touché le sol, je me sentais petite. Je regardai mes mains, puis je me rendis compte que je m’étais transportée dans le passé.

     

    Le livre m’avait ramené dans mon enfance, et je n’étais plus la Felicy d'aujourd’hui mais la Félicy d’avant. Je précipitai en bas, ma maison était comme auparavant. Elle me paraissait juste plus grande.

    Je marchais lentement, j’étais effrayée par l’idée que ce soit un simple rêve et la moquette me faisait frémir les pieds. Au loin, j’aperçus ma mère, elle était là ! Devant moi !  je la revoyais comme dans mes souvenirs d’enfance. Je la pris dans mes bras et la serra très fort,  je voulais lui faire partager tout l’amour que je ne lui avais pas donné auparavant et que je regrettais depuis sa mort. Soudain, apparut  Einstein !

    Mon chien adoré que j’avais perdu le jour de mes 11 ans. Je ne voulais dire à personne ce que je vivais, je voulais garder ça pour moi et faire comme si de rien n’était.  J’avais eu la chance de revivre mon passé alors,  j’en profitais.

     

    Une heure plus tard, je partis à l’école. A cette époque j’étais en CM2. Pourtant, sur la route, j’ai réfléchit à quelque chose… Je n’allais pas perdre mon temps à aller à l’école alors que je pouvais profiter de ces instants pleinement. Je pris alors un autre chemin que celui qui était habituel et je partis me balader dans la forêt.

    Tout me paraissait bizarre : les gens étaient agréables, respectueux, heureux comme si je vivais mon passé mais… d’une autre façon.

    Je marchais dans la forêt et sifflotais des airs mélodieux. Les rayons du soleil soleil se faufilaient entre les branches des arbres et me guidaient le chemin à suivre. Je récoltais les jolies fleurs que je croisais sur le chemin, rien ne pouvait m’empêcher de sourire gaiement. Au bout d’une petite heure de marche,  je voulus faire une légère sieste.

     

    Je m’assis alors sur les larges racines d’un arbre. J’écris ces dernières lignes avant de reposer ce carnet. J’ai besoin de sommeil.


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